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  Famille : Révèlations poètiques.


Ce sujet fait partie de la famille Révèlations poètiques.. Cette famille est semi-privée. Vous pouvez lire le contenu de cette famille mais vous devez vous y inscrire pour échanger.



Auteur

Sujet : Rechab

-grimalkin-
Admin famille
France

Date du message : mai 4, 2013  02:37


Une étendue jaune, se cuit dans la langueur de l’été,

Le temps s’étire aux journées allongées,

De l’aube au couchant



L’esprit flottant, entre soleil et son reflet

L’été est trop grand pour moi,

Et mes habits flottent tout autour,



Il n’y a de printemps que toi, mais

La solitude se glisse, entre la peau et la chaleur.

Et même les humeurs étoilées de la nuit.

-

R.C.

Rechab
Modérateur
France

Date du message : aout 17, 2013  08:57




"Du hasard est né cecité."



-
Et si je prends à rebours d’autorité

A jeter les dés autrement ( sans y être invité)

Et décideront d’un autre parcours - de notre vie

C’est l’avenir qui balbutie - et qui change d’avis.


Le hasard prodigue en surprises,   peut avoir des revers

Et le soleil peut faire place à la journée       ( à l’envers)

Plus grise et sombre qu’on l’eut souhaitée

Et nous voilà face aux décisions divines (entêtées)


La grande question, est que nous ne dominons rien

En visibilité courte de ce que nous promet le destin.

Si un ange passe, est-ce que son doigt se pointe sur nous,

Ou nous laisse dans l’ombre – au fond du trou ?


Comment savoir alors, sinon jouer les probabilités

A décider du destin, le hasard ( seul habilité),

Qui en fait tout à son aise – peut-être des miracles

Ou bien la catastrophe. ( faudrait consulter l’oracle….)


Face aux éléments… incendies, tornades,    en démence

A utiliser le hasard - je me fais agent d’assurance

Si toujours,                   en jetant au sol les cauris

Ce sont les éléments                  qui me sourient


Ou bien, à subir le hasard, - et ses caprices

Passer à côté du vrai,    tomber dans le factice

Etre accusé à tort,             subir les supplices

(   Autres agréments et injustices...)


On peut subir                   le mauvais sort

Et ne jamais s’en sortir, malgré ses efforts

Tirer la courte paille, le mauvais numéro

Qui jamais ne fera de nous,    des héros.


Ainsi les conscrits par le passé, pas de chance

Sont envoyés – par hasard – défendre la France

Enfin, plutôt les seigneurs et puissants

Imposant de la sorte un « don du sang »


Il se peut ainsi que le hasard m’aille

Ou bien goûter le revers de la médaille,

En étant cloué au poteau

>             Pour avoir perdu au loto…

—-

RC 15 juin 2012




-grimalkin-
Admin famille
France

Date du message : aout 17, 2013  11:01

Am stram gram
Pic et pic et colégram
Bour et bour et ratatam
Am stram gram

ou jouer sa vie à pile ou face...

***************************************
on en est tous là...j'aime bien ce poème...

Rechab
Modérateur
France

Date du message : aout 18, 2013  15:28

Le principe de la marche,
Un pas devant l'autre,
Déséquilibre mouvant
Jalouse les volutes fantasques
Des mouches autour de la lampe

Comme ne pas de tracer des lignes droites.
Ou bien on ne comprend pas
Leur but,          autre que de faire vrombir
Les ailes,          se maintenir en suspension
Dans une pièce cathédrale,remplie d'échos.

Le principe de la marche,
Aligner ses pas,                           identiques,
Oui, bien sûr       -à suivre une direction-
       - Aller vers –                  le but affirmé,
dans les traces renouvelées, de sentiers explorés.

Mais les obstacles même, ignorés par la carte
Les reliefs empâtés,       les failles tragiques
S'ouvrant sous les pieds,
La fin brutale du plateau      - suspendu,
Rages                  et rumeurs géologiques.

La volonté s'arrête
Autant qu'on ôterait les ailes
      - de l'insecte -
Soumise aux volutes des vents,
Et,               on s'étonne de ne pas marcher droit.
                                                   Et vers quel destin ?


-

Rechab
Modérateur
France

Date du message : octobre 4, 2013  10:02



-



Le vent habite le village désert,
Les portes se sont refermées sur le silence,
La vie est partie ailleurs.

Je passe au travers de palissades,
Et de jardins encombrés de broussailles,
Les bassins d’où l’eau s’est évaporée.

Des pompes d’un autre âge, gardent la station service
Végètent d’antiques véhicules
Aux pneus affaissés

Aucun chien errant ne vient plus
Aboyer sur mon passage,
Où les végétaux se referment lentement.

Juste des empreintes de pas,
Conservées dans la boue sèche,
>            Leur taille correspond à la mienne.

-
-----------------------------------

tentative de traduction



The wind inhabits the deserted village
Doors closed on the silence,
Life has gone elsewhere.

I pass through fences,
And cluttered brush gardens
The Pools wherefrom water has evaporated.

Pumps of another age, keeping the gas station
Languish antique vehicles
Tires sagged ,

No wandering dog ??no longer comes
Barking on my way,
Where the plants are closing slowly.

Just footprints,
Kept in dry mud,
>            Their fits are like mine.

-grimalkin-
Admin famille
France

Date du message : octobre 4, 2013  12:45

tu as oublié une chose....traduction de toi en anglais ou d'un poète anglais en français ?

Rechab
Modérateur
France

Date du message : octobre 5, 2013  05:05

-

Oui, c'est bien moi qui ai traduit ( à mes risques et périls), mon propre écrit...

était-il nécessaire de le préciser, puisque je suis dans la section "Rechab" ?



- d'ailleurs tu as bien dû reconnaître "ma patte" ...
*Ce message a été édité le Oct 5, 2013 5:08 AM par Rechab*

-grimalkin-
Admin famille
France

Date du message : octobre 6, 2013  04:14

oui, mais j'avais un doute...l'anglais va fort bien aux traits de ta poésie...

Rechab
Modérateur
France

Date du message : novembre 3, 2013  10:21


Le verre dans ta main,
Lentement de vert, se teint.

Je vois ton visage inversé,
Derrière le verre de thé,

Une infusion lente,
Conjuguée de menthe.

Une vapeur, une brume,
T'enveloppe et te parfume

Tu bois doucement, tu sirotes,
Quelques feuilles flottent

Encore dans le liquide,
Que peu à peu tu vides,

La chaleur passe du verre à tes yeux,
Plus sombres qu'un grand feu,

Des rêves bleus de notre histoire,
Ont viré au noir,

Au fond du verre quelques feuilles,
Se recroquevillent dans leur deuil,

Expirant leur saveur, leur arôme,
Du bonheur, reste leur fantôme,

Une forme molle, sans utilité
Que tu vas bientôt pouvoir jeter.



RC -

Rechab
Modérateur
France

Date du message : novembre 7, 2013  14:13



Enroulé autour d'une pierre,
Je possède la terre,

Et les ruisseaux plombent
Aux échancrures des combes,

Et la mer cravache d'écumes,
Sous des ciels d'enclume,

Quand l'horizon se déchire,
Il faut s'attendre au pire,

Le brasier ocre de cruauté,
Confisque l'éternité

Au soleil tacheté d'ombres épaisses,
- Cela vaut bien une messe -

S'étend le froid polaire,
Hérissé de tessons de verre,

Soudé de couches de glace...
Aucun été ne l'efface,

Pourtant, au plus profond,
Elle trépide et fond,

Fin de léthargie, fin de sieste,
Enfin, la planète proteste,

Et je sens sous mes mains des cascades,
Se ruant en cavalcades,

Et au passage des flots,
Se fomente un complot,

Protestations, murmures et révolte,
sous l'oppression, voila ce qu'on récolte...

Ainsi mijotent ruptures et schismes,
Fractures et séismes,

A des distances de là, les esclaves,
Se libèrent en ruées de lave,

Se frayant une route,
A travers la croûte,

Et puissamment jaillissent,
Du creux des abysses,

Eructent éruptions,
Spasmes et convulsions,

Les volcans s'ouvrent les veines,
Ejaculent en chaîne,

Vases sacrés de sacrifice,
Allumés, les feux d'artifice....

Le feu côtoie la glace,
Il faut qu'elle cède la place,

Elle ne peut plus attendre,
Sous un ciel de cendres,

La froidure libère ses eaux sarabande,
Et dentelle les contours d'Islande.

-

RC - 25 août 2013

-


----------

-
Il est un génie,
Qui surgit ,
Au fond du verre de whisky,

Lorsque le froid descend,
Comme une chape,
Sur la ville et le portrait de Marylin,

Se dopant aux amphétamines,
….Et la musique titube,
Avec elle, se déchire,

La voix de Joplin,
( Janis pour les intimes )
Les cheveux sales au matin livide,

Les pavés retiennent encore la nuit,
Aux façades, les traînées de suie,
Les fils électriques, et leur calligraphie,

Une journée va encore brûler,
Les vêtements tremblants commencent à puer,
Et la bouteille est vide…



RC – 4 septembre 2013

Rechab
Modérateur
France

Date du message : décembre 8, 2013  06:31

Je peine à fermer le cercle,
Celui de la nuit.

Traversé par les éclairs,
C’est dire l’insomnie,
Et les rêves qui parcourent,
Les heures déchirées,
Alors que les animaux,
Confiants,    viennent au plus près,
Me humer,      moi,
>          L’être saugrenu,
Débarqué ce soir,
A la belle étoile,
Comme tombé des astres…

Ma bouche ne dit plus rien,
Emmêlée du sommeil de la lumière,
Attendant que se lève,
( Et c’est toujours un "peut-être",
…..La frange des cheveux,
Du jour ),
Qui se fait attendre,                   et c’est
Comme progresser vers un inconnu,
Un futur dont je ne sais rien
Mais                        vers lequel je vais
Porté à mon tour …

RC – 4 décembre 2013

En écho à la "Berceuse pour l’insomnie" de Jerzy Ficowski
-

Rechab
Modérateur
France

Date du message : janvier 2, 2014  07:16


-

Voila que je me penche
Sur le bord de ce qui entaille
La mémoire.

Ici le soleil ne se reflète pas,
Car le miroir des eaux,
Est si loin de la surface,

Que même se perdent les traces,
De notre enfance, de nos premiers pas.
- L’envers de notre destin.

J’ai beau tester la distance,
En lançant quelque objet,
Le bruit de l’impact s’absente,

Comme si le temps même
Se perdait dans l’écart
Des défaites de la conscience.

Me penchant au-dessus
De ce puits de mémoire,
Que rien n’éclaire,

Et dont je ne peux percevoir que la nuit,
…..         Aux rives de l’oubli,
Elle prend possession      de tout .

- Il faut que j’invente le jour,       et
La matière dont je serai fait,    peut-être

Demain.

-

RC- 8 novembre 2013

-

Rechab
Modérateur
France

Date du message : janvier 20, 2014  08:08

La muse est malade

Conduit un astre ,un jade

Pâle, et couleur de fiel

En coulures de miel



Une vague d’argent déferle

En un éclair, pareil

Confisque un soleil

D’or et de perles



La lune reste fade,

Une journée lointaine, râle

Laissée en rade

Aux couleurs sales



Les navires sont immobiles,

Se découpent en nombre

De coques sombres

Tout près de l’île.



Ma terre est encore si lointaine

Quand je revois son éclat

Malgré le soleil là;

Si las – et la route qui y mène.



-
RC –   30 septembre 2012

-

Rechab
Modérateur
France

Date du message : février 14, 2014  09:13





Allons Shehérazade,      et rêvant
De partager tes senteurs d’orient,

Il y a la course des vents d’or,
Sur les collines   de ton corps,

Comme          dunes du désert,
Où même       le soleil se perd,

Dans des creux d’ombre,
Et ta chevelure sombre

Et comme l’étendue se plisse,
Ensorcelée d’épices,

S’il y a , Shéhérazade,   mille et une nuits,
Des feux d’artifice éclatent sans bruit,

>          Ils illuminent ta peau lisse,
Jusqu’au regard de réglisse.

Tes essences voyagent sur toi,         lentes,
En respiration         entêtante,

Elle exhale toutes les moissons,
Et               presse mes horizons,

J’y ressens le tiède et le frais,
Même en ce que tu gardais secret…

Dévalant courbes et pentes,
Aimée, aux fragances de menthe..

La mer de ton ventre,    bascule au nombril,
C’est en creux, un tourbillon, une île ;

Une île au trésor ? – pas besoin de parchemin,
Pour le lire    et t’envelopper de mes mains…

Silences,          attentes          et fièvres,
Voyagent sur la carmin de tes lèvres…

Ecoutant le coeur qui résonne,
Autant que ta peau frissonne.

Je n’ai pas besoin d’être ailleurs,
Car, souveraine, toute en fleurs,

Tu rends jalouse , même la lune,
- exultant de parfums, que j’hume.

Tu captes de tes seins la lumière,
Et          le vent n’a plus qu’à se taire….
-

RC – 14 décembre 2013

Rechab
Modérateur
France

Date du message : mars 19, 2014  12:45

-

Toscane l'étrusque

--

Della Francesca couvre des panneaux,
Des    scènes de sa foi,
Légende de la Vraie Croix
Dans la ville d’Arezzo,

Mouvements croisés    de chevaux,
Ces peintures qu’on dit primitives
Multiplient les perspectives,
Sous étendards      et drapeaux.

Le jour court, puis se fane,
Les       ombres des cyprès dessinent
Des pinceaux allongés sur les collines,
Et vallons de Toscane,

Qui portent jusqu'
aux statues    blanchâtres
De    translucide albâtre
Du pays étrusque

Mythologie      et divinités,
.... Les années entassées,
Restent les témoins du passé,
Emergeant de l’obscurité

Défile au dessus des murs,
Tout ce qui parle d’heures grises l:
Le soir.       Il enveloppe Assise
De sa robe d’azur.

---
…Que l’on évoque    Volterra,
Ou       d’autres cités anciennes,
La nuit s’empare de      Sienne
Dans   ses habits d’apparat…

- Le soleil,       en son vol d’or,
Verse      sa coupe de volupté,
A l’horizontale            de l’été,
Et       joue les sémap*****s,

Derrière les créneaux,
De San Giminiano

RC

-

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