Rechab 
Modérateur
France 
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Date du message :
septembre 29, 2012 04:52
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Parole scellée de l'intérieur
Les objets muets le montrent du doigt Celui-ci ne parle pas, et c’est toi Tes yeux roulent, depuis ton plus jeune age Sans connaitre, le discours, et le bavardage.
La force du silence impressionne… Ils parlent beaucoup, tu chantonnes Marqué , peut-être d’une aile d’ange Tu ne souris pas …. çà dérange
Tout se passe au loin, de ta tête Certains diront, peut-être, que tu t’entêtes Qu’autour de toi, la vie glisse Et que tu es, on dirait, sans malice
Bien sûr, on peut toujours en rire, - ( On ne parle pas pour ne rien dire ) ———Tu maintiens la parole à distance Et fais éclore, des fleurs de silence…
RC – 20 septembre 2012
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-grimalkin- 
Admin famille
France 
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Date du message :
octobre 3, 2012 11:02
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tour de magie amoureuse...faire éclore des fleurs du silence...
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Marie-elisabeth 
Modérateur
France 
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Date du message :
octobre 4, 2012 07:08
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bonjour rechab, je n'ai pas eu le temps de te dire au revoir,ailleurs.. Mate ayant jugé qu'il n'était pas nécessaire de maintenir "L'art des mots", plus longtemps.. je lui ai fait sa page d'accueil.. mais je ne voulais pas reprendre cette famille..( une casserole me suffit largement avec "les pensées positives".. Bonne journée à ceux et celles qui liront ce mot....
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-grimalkin- 
Admin famille
France 
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Date du message :
octobre 4, 2012 10:24
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Marie-Elisabeth, n'oublie pas que cette famille est aussi ta famille ...et que tu es "administrateur adjoint "en tant que modératrice. Tu y es plus que jamais la bienvenue. Rechab comme moi seront toujours enchantés par ta présence
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Marie-elisabeth 
Modérateur
France 
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Date du message :
octobre 5, 2012 11:49
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oui je sais Grim.. et bien souvent sur Google, en cherchant un poème je tombe sur une page des "Révélations poétiques" ... j'admire toujours le travail d'excellence.. de cette famille.. Vrai.. je suis toujours de la famille, mais comme je suis une" appliquée" il m'arrive d'être en panne d'imagination..
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Rechab 
Modérateur
France 
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Date du message :
octobre 6, 2012 04:04
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Bah, l'imagination " ça se cultive".... ..
- ( ce qi me permet de faire le "pont avec ma " variation peu crédible, sur des évènements d’antan..."
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Marie est au bout d’une ficelle, à dépenser idées congèles C’est un jeu de maux, jeu de vilains qui joint le geste Aux paroles des étoiles, à compter les pieds, de nez, Mettant voile et vapeurs, rien n’est sûr, ni le pied marin
Ce qui souffle en rêves coincés, s’étale dans la ruelle Les murs ont des oreilles, les forêts appellent Des doigts de velours, et rondement Les confidences de vieille dame indigne
Fondements de détours, aux regards hagards Feuilletant le libre air ( par le plus grand des hasards) Marre debout, roue dantesque, rien n’avance Dans un passé, où l’orne hier, restant présent.
Idées congelées et mouvements suspects, Voici un autre chapitre, qui se dépense En gestes immobiles, alors qu’autour, tout remue Madame, derrière son voile
Est assise et médite, sa fenêtre entr’ouverte Juste un rayon de lumière filtre, d’entre nuages Il apporte une bonne nouvelle,, — un ange passe Et d’une flèche, illumine son visage
A cette venue, s’il est bien des mystères, Il faut peu de choses, parfois Pour faire parler de soi, sur la terre, L’annonce aura mission de livrer un garçon!
- RC – 30 septembre 2012 -
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Rechab 
Modérateur
France 
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Date du message :
octobre 7, 2012 08:52
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- Taire le silence
Si j’apprends à taire le silence En jetant quelques cailloux dans l’eau Alors, la surface remue, et se souvient En cercles concentriques, des éclaboussures Et des gestes ténus, Qui repoussent quelques secondes la léthargie, En laissant une place à la vie. Mon geste n’est plus là, mais seulement sa trace Comme lorsque je passe un doigt distrait Sur la couche de poussière recouvrant le buffet.
J’apprends à lire, les instants fugitifs, Le murmure de histoire, et l’invisible est crédible Les brioches dorées, le zeste des parfums, Le sillage d’un regard, au détour d’un reflet, Le souffle des choses, agitant les feuillets Les chapitres du bonheur, que révèle Un pinceau de lumière à travers les nuées Eloignées des étoiles, et dénuées De l’ombre - qui fait l’importance.
Si j’apprends à taire le silence, C’est pour mieux traduire Une langue d’avant qui te ressemble La prolongation d’une grâce Que n’offrent ni les mots Ni la parole rhétorique, Les doigts ouverts de l’invisible Quand ils te dessinent à mes yeux: Une veine qui palpite à ton front, Et la courbe d’une hanche…
J’apprends à lire, les instants fugitifs, A rassembler les indices, Peut-être à inventer, A rajouter des brillances Et des couleurs de voix, Imiter rivières et cascades, Et l’ombre des collines Qui dessine des courbes Sur le désir de l’instant Que les lèvres promettent.
RC – 6 octobre 2012
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-grimalkin- 
Admin famille
France 
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Date du message :
octobre 7, 2012 11:42
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nous autres les taiseux....comme on dit à la campagne...poésie vraie
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-grimalkin- 
Admin famille
France 
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Date du message :
octobre 11, 2012 13:09
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a ce jour....65 poèmes et quelques redites....je viens d'en faire la liste pour justement éviter ces redites...
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Rechab 
Modérateur
France 
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Date du message :
octobre 11, 2012 13:52
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bien, tu es dans ton rôle d'administratrice... oui des fois je ne me souviens plus exactement d ece que j'ai envoyé... mais tu peux piocher de toi même dans la partie blog , ici, ou sur art et tique et pique, y a pas de souci, ( notamment dans les zones les plus anciennes), car ce que j'ai partagé est généralement contemporain de ma venue ici, donc plus récent
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-grimalkin- 
Admin famille
France 
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Date du message :
octobre 12, 2012 04:41
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J’aide à sourire le réel En plaçant des étoiles Aux quatre coins du firmament sans demander la permission
Je lance des atomes à la pelle Envoie des mots, peins les toiles Mâche du fictif, aux cinq continents Et fais non -sens aux obligations.
J’associe, l’impossible, et le concevable, Funambule des phrases, je danse, En parfumant d’essences Des temps qui courent, de souffles nouveaux ;
S’il faut bousculer les idées stables, je prends la plume, sans arrogance Et des couleurs en transe Comme les plumes, des oiseaux.
J’ai la tête à l’envers ( ça n’se fait plus d’écrire en vers) En démontant moultes idées reçues ( çà, on s’en était aperçu).
Le réel était un cauchemar ? Laissez moi faire,….. je me marre ! Coquecigrues et billevesées C’est ma tasse de thé, je vais en abuser.
RC- 10 octobre 2012
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Rechab 
Modérateur
France 
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Date du message :
octobre 15, 2012 03:04
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Sous les yeux fertiles du temps -
A tous les rivages et au murmure des vagues Les paroles croisées, le bonheur d’une inspiration Ainsi, le ressac régulier, et l’écume Qui prend et donne, reprend encore L’appel des sirènes s’est perdu dans la brume ———Personne n’en propose de traduction.
Le pays s’est usé de son voisinage, Pour tatouer la mer de rochers, C’est une lente métamorphose, Qui transporte les éléments Sous les yeux fertiles du temps Au-delà du plein chant du soleil
Les falaises parait-il reculent Et cèdent au liquide des arpents de prés, Les remparts de la ville s’approchent du bord Et seront un jour emportés, Comme le sont les siècles Aux haleines des brises et tempêtes.
Faute d’apprivoiser le temps Il faut faire avec son souffle Et le berger pousse ses troupeaux sur la plaine Puis les plateaux, qui offrent A toutes les transhumances, leurs drailles séculaires D’un parcours recommencé, au cycle des saisons.
RC – 14 octobre 2012
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-grimalkin- 
Admin famille
France 
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Date du message :
octobre 15, 2012 03:22
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"A toutes les transhumances, leurs drailles séculaires D’un parcours recommencé, au cycle des saisons."
très beau !
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-grimalkin- 
Admin famille
France 
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Date du message :
octobre 18, 2012 12:15
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Lendemain sans heure ( RC )
Un soir, – celui d’avant - qui s’est prolongé,
bien au-delà du raisonnable, Si j’en crois le cendrier renversé, et deux bouteilles de whisky, qui ne sont plus que cadavres…
Je me suis levé en titubant dans un jour gris, Il faisait gris aussi sur le port et la mer se confondait avec le ciel, enfin ce qu’on supposait être le ciel.
Peut-être que l’horizon, n’est pas nécessaire le lendemain d’une cuite.
En prolongeant sur le môle, juste des flaques luisantes entre les pavés, accrochant par leur relief, mes semelles lourdes…
quelques notes de couleur fade , des barques bringuebalantes , retenues par des cordes fatiguées… L’odeur du varech, et des moules agglutinées aux poteaux.
Personne encore…………. je n’ai plus idée de l’heure.
Juste, en revenant , un type avec un ciré brun, et des lunettes, qui est passé devant moi, sans me regarder.
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RC- 18 octobre 2012
-(Art pique et tique)
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Marie-elisabeth 
Modérateur
France 
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Date du message :
octobre 22, 2012 06:45
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Là-haut, ici bas. Sans limites, se poussent les nuages en épaisseurs grises C’est un ciel d’étains, qui bascule à coups d’éclairs… Une couverture dont on ne connaît pas la lisière Tandis que, dans un mélange de clairs et de bruits, la terre s’enlise. C’est une dispute de géants, à coups de cimeterres Pour la conquête d’un territoire immense Et l’on reçoit ici, les échos du combat, en pluie dense Agrémentée des roulements du tonnerre. Les fanfares d’Eole embouchent leurs trompettes Les arbres se secouent en tout sens Et mêlent leurs membres de toutes essences Quand s’approche la tempête. Voila que gifle une tornade de grêle… Le sol accepte sans résistance Que les dieux bataillent sans décence Et s »envoient à la figure leur vaisselle . Ceux qui connaissent l’endroit se demandent ce qu’il est advenu Du paysage riant, de sa vallée large, maintenant déserte Des routes emmêlées de troncs, une marée verte De branches en tous sens, et du feuillage haché menu… Il faudra une main large pour écarter les nuages Et mettre une fin provisoire, aux hostilités Déjà, s’amoncèlent les dégâts – une calamité Pour les habitants d’en bas, comptant leurs dommages. Une main puissante qu’on ne puisse pas mordre Pour retrouver le chemin de l’entente, et l’esquisse D’un début de paix et sérénité, une armistice Que certains nommeront le retour à l’ordre. Pour fuir la confusion, un peu d’autorité Que le pays panse ses plaies Il faut reconstruire, et sans délai Après l’ouragan , de la fin de l’été. RC - 17 octobre 2012 Après les évènement climatiques de ces derniers jours.. à Lourdes..et ailleurs.. ce poème s'imposait..
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